Raphaël Chef opérateur vidéo
Contrôle, inspection, géo référencement, … Depuis une quinzaine d’années, Raphaël parcourt l’Île de France pour inspecter et vérifier les réseaux d’assainissement à l’aide de caméras et de robots directionnels
Quel parcours vous a amené chez Séché Environnement ?
En 1998, après un BTS d’analyse biologique et biotechnologie, je suis entrée chez Séché Environnement comme technicienne de laboratoire. En 2003, le départ du responsable du centre de tri de collecte sélective m’a offert une belle opportunité. J’ai saisi la balle au bond et le directeur des opérations industrielles m’a donné ma chance.
En quoi consiste votre métier aujourd’hui ?
Je suis garante du bon fonctionnement du centre de tri. C’est un outil performant, automatisé, qui permet de séparer les matières contenues dans les différents types de déchets et d’écarter les « refus de tri » qui ne peuvent pas être recyclés. Il est l’un des maillons de la chaine de l’économie circulaire. Mon poste allie la connaissance technique du process, les relations humaines et l’ouverture vers l’extérieur. Je gère des équipes, mais je suis aussi au contact des clients, des fournisseurs, des recycleurs…
Quel est votre meilleur souvenir professionnel ?
Le 20 octobre 2011, le président de l’époque, Nicolas Sarkozy, est venu inaugurer le premier centre de tri qui venait tout juste d’être modernisé. Tout le personnel a été mis à l’honneur, une coiffeuse et une esthéticienne sont arrivées de bon matin pour nous préparer. Nous avons beaucoup apprécié. L’actuel centre de tri a été inauguré par Bruno Retailleau alors Président de région, le 5 février 2016. Là aussi nous avons vécu un beau moment de partage avec nos équipes.
L’industrie est un secteur plutôt masculin, comment le vivez-vous ?
Certains hommes n’aiment pas qu’une femme puisse leur dire ce qu’ils doivent faire et il est vrai que, lorsque je reçois des fournisseurs en compagnie de collaborateurs masculins, les premiers regards et les questions techniques sont rarement à mon attention… Mais j’ai l’habitude et je sais gérer ce type de situation.
Quel conseil donneriez-vous à une jeune femme qui arriverait dans ce métier ?
Il faut être passionnée, motivée, avoir envie de faire bouger les choses. L’objectif de recycler 75 % des emballages ménagers à l’horizon 2022 est une noble cause et il reste beaucoup à faire. Encore trop d’emballages ne peuvent être captés et orientés vers les bonnes filières de recyclage. Lorsque certains posent problème, j’alerte les collectivités et l’éco-organisme CITEO afin qu’il interpelle les producteurs et qu’ils agissent en amont, sur la conception de leurs emballages.
Qu’est-ce qui vous passionne et que votre entourage professionnel ignore généralement de vous ?
J’adore les plantes, c’est inhérent à mon mode de vie, c’est ma façon de me ressourcer. Ma maison en est remplie. Je suis fille d’agriculteurs et j’ai aussi dans ma famille des pépiniéristes, des horticulteurs, des paysagistes… Comme le disait Voltaire : « il faut cultiver notre jardin. »
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