Résultats annuels 2022
« Au coeur d’un monde confronté à de multiples défis, Séché Environnement démontre une nouvelle fois en 2022 la pertinence de son modèle de croissance face aux enjeux sociétaux de long terme comme aux situations de crise.
Ce succès est le fruit d’une stratégie de transformation de son modèle d’affaires dans laquelle Séché Environnement est engagé depuis plusieurs années et qui fait de lui un Groupe international de services à l’environnement dont la mission est d’accompagner ses clients, notamment industriels, dans leur propre transformation vers un modèle de croissance durable, capable de réduire son empreinte écologique.
Cette stratégie gagnante a été de nouveau validée en 2022 par de très bonnes performances aux plans économiques, opérationnels, financiers et extra-financiers. A la forte croissance réalisée en 2022, notamment organique, répondent des résultats consolidés d’excellente facture qui démontrent une nouvelle fois la résilience de nos marges opérationnelles y compris au sein d’un contexte inflationniste, et une structure bilancielle solide qui garantit la poursuite du développement stratégique à long terme.
Dans le même temps, l’alignement à la taxonomie verte européenne des métiers pratiqués par le Groupe ainsi que la stratégie extra-financière ciblant, entre autres, des objectifs environnementaux exigeants en particulier en matière de décarbonation, démontrent l’étroite symbiose entre les enjeux de transition de Séché Environnement et ceux de ses clients.
Séché Environnement aborde ainsi l’exercice 2023 avec confiance et sérénité.
Plus que jamais engagé auprès de ses clients au coeur d’une démarche d’écologie industrielle et territoriale pour répondre à leurs enjeux de prévention des risques environnementaux et d’accès à leurs ressources stratégiques : énergie, matières, eau, notre Groupe conforte sa présence sur des marchés résilients et à forte visibilité sur lesquels il entend évoluer avec différenciation et valeur ajoutée.
L’année en cours constituera une étape majeure du développement de Séché Environnement avec, notamment, l’intégration de nouvelles activités qui lui offrent des potentiels significatifs sur des marchés en croissance durable, comme celui du cycle de l’eau industrielle, en France comme à l’International.
Je tiens à exprimer ma conviction que Séché Environnement confirmera de nouveau en 2023 son profil d’entreprise de croissance extériorisant une rentabilité élevée et que notre Groupe confortera sa capacité à créer de la valeur de manière pérenne pour ses actionnaires comme pour l’ensemble de ses parties prenantes, au service d’un monde plus durable. »
Synthèse de l’activité, des résultats et de la situation financière au 31 décembre 2022
Au 31 décembre 2022, Séché Environnement extériorise un chiffre d’affaires contributif de 895,3 M€ en hausse de +21,7% en données publiées et de +14,4% à périmètre et change constants par rapport à 2021.
Au cours de l’exercice 2022, le Groupe a poursuivi une politique dynamique de croissance externe avec l’acquisition d’environ 90 M€ de chiffre d’affaires en année pleine et a accru son offre commerciale en intégrant de nouvelles activités dans les métiers de l’économie circulaire ou des services environnementaux.
Dans le même temps, le Groupe affiche une croissance organique soutenue en France et un fort rebond de ses activités à l’International impulsant à ses résultats consolidés une nouvelle et sensible progression. Le Groupe a ainsi conforté sa situation financière et s’est donné de nouveaux moyens financiers pour pérenniser sa dynamique de croissance.
Mise en oeuvre d’une politique de croissance dynamique
Acquisitions stratégiques dans les métiers de l’Eau industrielle
Au 1er janvier 2022, Séché Environnement a intégré avec succès Séché Assainissement4 (ex-Osis IDF) et a débuté une stratégie d’acquisitions locales en vue de la constitution d’un réseau à l’échelle nationale avec en juillet 2022, l’acquisition de la société Assainissement 34.
Le 10 juin 2022, le Groupe s’est renforcé sur les marchés de l’économie circulaire des produits chimiques avec l’acquisition de la société All’Chem, spécialiste en France de la fabrication à façon de produits de chimie fine à destination des industries pharmaceutiques, agrochimiques et vétérinaires.
Enfin, le 30 novembre 2022, Séché Environnement a pris une position majeure sur les marchés de gestion des eaux industrielles en finalisant l’acquisition6, auprès du Groupe Veolia, d’un portefeuille de plus de 120 contrats et un réseau de vingt agences en France représentant fin 2022 un chiffre d’affaires d’environ 38 M€ en année pleine. Les transferts de contrats commerciaux se poursuivront au 1er semestre 2023.
Croissance organique soutenue sur l’ensemble des périmètres
En 2022, Séché Environnement affiche une croissance organique soutenue de +14,5 % à périmètre et change constants par rapport à 2021, portée en France par sa dynamique commerciale au sein de marchés porteurs alors que l’International extériorise une forte progression de son chiffre d’affaires sur l’ensemble des zones où le Groupe est implanté et accentuée de surcroît par le rebond des activités de certaines filiales encore
France : dynamisme commercial sur des marchés bien orientés
Opérateur intégré des métiers de l’économie circulaire et des services environnementaux, Séché Environnement bénéficie en France de marchés durablement portés par les évolutions réglementaires favorisant l’économie circulaire et la lutte contre le changement climatique.
En 2022, la crise de l’énergie et des matières premières a soutenu la croissance en renforçant l’attractivité de ses offres de solutions de valorisation au regard des enjeux cruciaux de ses clients industriels ou collectivités publiques pour accéder à des ressources, matières ou énergie, disponibles et à un prix compétitif.
De plus, la croissance organique du Groupe a été confortée par des opportunités de marché, contrats « spots » de taille significative dans les métiers de la dépollution et de l’urgence environnementale pour un montant de 10 M€ environ, qui ont accéléré la croissance du 1er semestre de l’exercice en particulier.
Au total, Séché Environnement affiche en France une croissance organique très sensible, de +10,9 % par rapport à l’an passé, illustrant la pertinence de son offre commerciale au regard des enjeux sociétaux de long terme comme des impératifs à court terme en matière d’accès aux ressources, matières ou énergie.
International : haut niveau d’activité sur l’ensemble des zones
Au cours de l’exercice 2022, les marchés à l’International ont connu une évolution très favorable sur l’ensemble des zones géographiques, soutenus par la bonne orientation des économies locales et/ou le bon niveau d’activité des clientèles industrielles locales qui ont bénéficié de leur exposition favorable au secteur des matières premières et de l’énergie.
De plus, la croissance de l’exercice reflète pour partie le fort rebond des activités de Solarca et des filiales en Amérique Latine (Pérou et Chili), périmètres encore très pénalisés en 2021 par les conséquences de la pandémie.
Enfin, la croissance à l’International enregistre la contribution de marchés « spots » dans les métiers de la dépollution et de l’urgence environnementale, en particulier au Pérou (Kanay) et en Afrique du Sud (Spill Tech) : ces marchés « spot » d’un montant exceptionnel ont contribué à la croissance du 1er semestre à hauteur de 15 M€ environ.
Ainsi, les activités à l’International extériorisent une croissance très soutenue de +23,4 % à périmètre et change constants.
Résultats opérationnels en sensible progression
L’exercice 2022 démontre une nouvelle hausse des résultats opérationnels consolidés et, à périmètre constant, la poursuite de l’amélioration de la rentabilité opérationnelle brute et courante.
Ainsi, l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) atteint 201,6 M€, soit 22,6 % du chiffre d’affaires contributif, marquant une hausse de +18,4 % sur un an (vs. 170,3 M€, soit 23,1 % du chiffre d’affaires contributif un an plus tôt.
A périmètre constant, il ressort en hausse de +15,2 % (à change constant), pour atteindre 197,5 M€, soit 23,3 % du chiffre d’affaires contributif.
Cette amélioration de la rentabilité opérationnelle brute par rapport à l’an passé reflète la solide contribution du périmètre France et la forte progression de la rentabilité opérationnelle brute à l’International :
- L’EBE France affiche une hausse de +11,0 % et s’établit à 146,9 M€, soit 24,9 % du chiffre d’affaires contributif, au même niveau que l’an passé.
Il bénéficie d’effets commerciaux favorables (effets volumes, effets mix et effets prix positifs) ainsi que des effets positifs de la politique d’efficience industrielle sur la disponibilité des outils. Toutefois il supporte, à hauteur de (6,0) M€ environ, le plafonnement des produits infra-marginaux des producteurs d’électricité mis en place de façon rétroactive par la loi de finances pour 2023. Hors cet impact, l’EBE France se serait établi, toutes choses égales par ailleurs, à 25,9 % du chiffre d’affaires contributif (vs. 24,9 % un an plus tôt), démontrant la forte résilience de la marge brute opérationnelle y compris dans un contexte inflationniste. - L’EBE International progresse de +29,7 % (à change constant) et ressort à 50,6 M€, soit 19,7 % du chiffre d’affaires contributif (vs. 37,9 M€ à 18,6 % du chiffre d’affaires contributif en 2021), porté par l’amélioration de l’activité (effets volumes et effets mix positifs) sur l’ensemble des zones et notamment en Amérique Latine et chez Solarca.
Le Résultat Opérationnel Courant (ROC) s’établit à 91,3 M€ soit 10,2 % du chiffre d’affaires contributif marquant une forte hausse de +27,7 % en données publiées par rapport à l’an passé (71,5 M€, soit 9,7 % du chiffre d’affaires contributif).
À périmètre constant, la progression reste très soutenue (+26,0 % à change constant) et porte le ROC à 90,7 M€ soit 10,7 % du chiffre d’affaires contributif. Cette hausse résulte de la bonne performance des périmètres France et International :
- Le ROC France atteint 63,1 M€ soit 10,7 % du chiffre d’affaires contributif, reflétant la progression organique de l’EBE minorée, en particulier, de l’augmentation des dotations aux amortissements notamment liées aux investissements récents dans les métiers de Gestion de la Dangerosité.
- Le ROC International s’établit à 27,6 M€ soit 10,7 % du chiffre d‘affaires contributif (vs. 16,8 M€, soit 8,2 % du chiffre d’affaires contributif en 2021). Cette vive progression (+59,5% à change constant) correspond à la hausse de l’EBE de ce périmètre et enregistre la progression des amortissements liée à la montée en puissance des nouvelles capacités de Interwaste ainsi que celles de Mecomer.
Le Résultat opérationnel (RO) atteint 87,0 M€, soit 9,7 % du chiffre d’affaires contributif, en hausse de +26,6 %(en données publiées) par rapport à l’an passé. Cette évolution favorable retrace essentiellement la progression du ROC minorée, notamment, des effets du regroupement d’entreprises, à hauteur de (4,5) M€ vs. (0,9) M€ en 2021.
Forte hausse du résultat net part du Groupe – Augmentation du dividende
Résultat financier
Au 31 décembre 2022, le Résultat financier s’établit à (18,5) M€ contre (24,1) M€ fin 2021.
Cette amélioration reflète la légère réduction du coût de l’endettement brut, à (17,8) M€ vs. (18,4) M€ il y a un an, avec un coût de la dette brute à 2,56 % (vs. 2,76 % en 2021) et surtout, l’amélioration sensible du poste « Autres produits et charges financiers », à (0,9) M€ vs. (4,7) M€ en 2021, qui comptabilisait l’an passé à hauteur de (4,4) M€, des indemnités de remboursement anticipé de la dette bancaire senior à échéance 2023 et de certains emprunts obligataires (« euro-PP ») de même échéance.
Impôts sur les résultats
Au 31 décembre 2022, le poste « Impôts sur les résultats » s’établit à (19,2) M€ vs. (14,1) M€ il y a un an, faisant ressortir un taux d’imposition effectif de 28,1 % vs. 31,5 % en 2021.
Résultat net consolidé
Après comptabilisation de la quote-part dans les résultats des entreprises associées, soit (1,3) M€ au 31 décembre 2022 vs. (0,9) M€ un an plus tôt. Le Résultat net de l’ensemble consolidé s’établit au 31 décembre 2022 à 47,9 M€ vs. 29,6 M€ un an plus tôt.
Net de la part des participations ne donnant pas le contrôle, à hauteur de (3,3) M€, le Résultat net part du Groupe s’établit à 44,6 M€, soit 5,0 % du chiffre d’affaires contributif au 31 décembre 2022 (vs. 28,4 M€, soit 3,9 % du chiffre d’affaires contributif un an plus tôt).
Le Résultat net par action s’établit à 5,72 euros vs. 3,64 euros au 31 décembre 2021 et le dividende est porté de 1,00 euro par action à 1,10 euro par action. Le dividende détachera le 7 juillet 2023 et sera mis en paiement à compter du 11 juillet 2023.
Au cours de l’exercice 2022, les investissements industriels comptabilisés s’établissent à 105,0 M€ soit 11,7 % du chiffre d’affaires contributif (vs. 92,4 M€ en 2021, soit 12,6 % du chiffre d’affaires contributif) :
- Les investissements de maintenance ont été particulièrement maitrisés à 57,4 M€, soit 6,4 % du chiffre d’affaires contributif (vs. 50,4 M€ en 2021, soit 6,8 % du chiffre d’affaires contributif), notamment en raison des effets de la politique d’efficience industrielle.
- Les investissements de développement s’élèvent à 47,6 M€, soit 5,3 % du chiffre d’affaires contributif (vs. 42,0 M€ en 2021, soit 5,7 % du chiffre d’affaires contributif) et concernent essentiellement des investissements de croissance dans les activités de Services ainsi que dans les outils de traitement thermique (Gestion de la Dangerosité).
Le cash flow opérationnel disponible s’établit 78,4 M€ (vs. 77,8 M€ en 2021), extériorisant un taux de conversion de l’EBE en cash de 39 % (vs. 46 % il y a un an). Cette évolution est notamment liée à la variation du besoin en fonds de roulement pénalisée en 2022 par l’intégration des activités « Assainissement » à hauteur de (5,8) M€.
La trésorerie active s’élève à 126,2 M€, vs. 172,2 M€ un an plus tôt, variation qui reflète le financement des acquisitions réalisées en 2022. La situation de liquidité est solide, à 313,1 M€ au 31 décembre 2022 vs. 342,2 M€ fin 2021.
La dette financière nette s’établit à 587,4 M€ vs. 474,9 M€ au 31 décembre 2021. Cette évolution retrace, pour +100 millions d’euros environ, les effets de périmètre (décaissements de la juste valeur des titres, BFR et locations financières des sociétés acquises) et pour +27 millions d’euros environ, la variation non cash -à périmètre constant- liée notamment aux locations (effet IFRS 16).
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