Inauguration du chemin pédagogique de l’Ecosite de La Croix Irtelle (Morbihan)

Né de l’initiative conjointe des communes morbihannaises de La Vraie Croix, de Larré, des associations environnementales locales et des équipes de l’Ecosite de La Croix Irtelle, le chemin pédagogique de La Croix Irtelle permet aux promeneurs et aux élèves des écoles environnantes de partir à la découverte de la biodiversité locale et notamment de l’écosystème caractéristique des forêts et des landes de Bretagne.

Long de deux kilomètres et jonché d’une quinzaine de panneaux pédagogiques, ce sentier est un terrain propice à l’observation et un moyen ludique pour interpeller les promeneurs sur la richesse de la biodiversité locale, les sensibiliser à la fragilité de cet écosystème et les moyens mis en place pour protéger la faune et la flore de la région. Par ailleurs, la proximité avec l’Ecosite permet d’attirer l’attention des promeneurs sur la gestion éco-responsable des déchets et l’économie circulaire.

Déjà fortement engagé dans une démarche de protection de la biodiversité, c’est tout naturellement que Séché Environnement s’est investi dans le développement de ce projet. L’équipe d’écologues du groupe a ainsi travaillé étroitement travaillé avec les salariés du site, qui ont également bénéficié du soutien de bénévoles et des associations environnementales locales dans la conception et la mise en place du projet.

Le sentier, désormais ouvert à tous et connecté à d’autres chemins communaux, illustre la volonté commune des acteurs publics, privés et de la société civile, de concilier activité industrielle et protection de la biodiversité.

Créé en 2003, l’Ecosite de La Croix Irtelle est un site multi-activité spécialisé dans la gestion des déchets non dangereux produits par les entreprises et les ménages. Réparti sur 32 hectares, le site est un dispositif clé du Grand Ouest français. Il reçoit environ 100 000 tonnes de déchets chaque année, auxquelles viennent s’ajouter 40 000 tonnes de mâchefers (résidus imbrûlés d’incinération). Ces déchets sont valorisés en matière ou à défaut en énergie, le biogaz issu des déchets étant transformé en électricité (5MWH) et en eau chaude (5MWH) pour alimenter un industriel de l’agro-alimentaire voisin.